Stage de Séderon, 23 juillet au 7 août 2016

Les premiers canards sont arrivés samedi en fin de journée, se sont installés au camping et ont eu la surprise d’apprendre qu’une fanfare de 40 personnes s’y installait le week-end suivant (le camping fait 21 emplacements…).

La deuxième vague est arrivée le lendemain, sous la pluie.

Lundi, un petit vent de nord soufflait. Avant de monter au décollage, nous passons en revue les atterrissages, notamment celui de Villefranche au nord, et celui de Séderon au sud. Nous avons décollé de Bergiès, pour un vol d’une heure avant l’arrivée des orages.

Surveillance des atterrissages, dans la brise forcissante

Surveillance des atterrissages, dans la brise forcissante

Rebelotte le mardi, avec des plafonds un peu plus hauts (2500 m) et encore des orages.

Mercredi, l’ouest rentrait, seuls les parapentitstes ont volé, Christophe et Jean s’étant sacrifiés pour redescendre les véhicules !

Le jeudi ne s’annonçait pas fameux, ce fut la journée consacrée aux biplaces.

Le décollage nord, vu depuis le biplace

Le décollage nord, vu depuis le biplace

Décollage de Jean-Louis en biplace

Vendredi ne s’annonçait toujours pas extraordinaire, et encore ouest. Nous sommes malgré tout montés à Bergiès où le vent est rapidement passé travers. Seul Jean-Louis a réussi à décoller, les autres ont replié. Nous nous sommes alors dirigés vers la montagne de Buc, où le vent était dans l’axe, mais un peu fort. Christophe et Jean-Louis décolleront les premiers, puis Grégoire a suivi en biplace avec Marie-Thérèse. Les décollages s’enchaînaient, mais le vent forcissait. Mario, après avoir longuement attendu une accalmie, a volé une demi-heure, juste récompense de sa persévérance.

 

La journée de samedi, commencée sous la pluie, fut consacrée au changement de camping.

Les tentes, à moitié repliées, ont voyagé dans le camion

Les tentes, à moitié repliées, ont voyagé dans le camion

Nous sommes passés d’un camping bondé à un endroit désert, puisque nous étions les seuls campeurs, sur environ 5 hectares.

 

Dimanche 31 fut de nouveau pluvieux, la journée s’est terminée à Sederon où la fanfare et un orchestre de jazz ont essayé d’égayer la soirée.

 

Le mistral s’est levé lundi, et seul Christophe a décollé dans le vent fort.

Christophe décolle dans le vent fort.

La journée n’a pas été perdue pour autant, un atelier repliage de parachute étant improvisé au camping.

On n’est pas trop de trois pour retenir le parachute du biplace.

Les conditions du lendemain furent assez moyennes, du coup on montait à Buc pour le deuxième vol de la journée, dans de l’ouest soutenu.

 

Mercredi s’annonçait assez mal, le déco nord étant rapidement passé sous l’influence du vent d’ouest. Les parapentes qui partirent les premiers dans une rare bouffe de face se faisaient descendre rapidement vers l’atterro, et les pilotes qui restaient au déco étaient partagés entre la fléchette vers Villefranche, ou le repliage au sommet. Finalement, contre toute attente, le nord reprenait le dessus suffisamment longtemps pour que tous puissent non seulement décoller, mais aussi monter au plafond dans une dérive assez forte d’ouest.

 

Un fort vent de sud était annoncé pour jeudi, les prévisions ont été vérifiées. Les derniers décollages se sont réalisés dans du vent fort, idem pour les atterros. Ce fut le seul décollage sud du séjour.

Décollage de Vincent, Bergiès sud

Tout le monde étant posé de bonne heure, nous avons passé le reste de la journée dans les gorges du Charuis  pour une session canyoning dans une eau plus que rafraîchissante.

Les bassins du Charuis où l'on peut faire trempette dans de l'eau à 18°

Les bassins du Charuis où l’on peut faire trempette dans de l’eau à 18°

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Vincent  saute dans une vasque peu profonde.

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Apparemment, cela lui a beaucoup plu !

 

Les orages éclataient le soir, obligeant chacun à regagner sa tente.

 

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